La commune se situe dans le sud-ouest de la France, dans l'ancienne province de Gascogne, et plus précisément dans l'Eauzan en Bas Armagnac. Elle a longtemps fait partie du Gers, département voisin de quelques kilomètres.

 

Histoire

Cette bastide est fondée en 1291 par le comte Bernard VI d'Armagnac sous le nom de Bolonia. Elle est autorisée par le roi d'Angleterre Edouard Premier.
Son urbanisme témoigne du caractère volontaire de la fondation de ces villes neuves du sud de la France édifiées en quelques années, aux 13ème et 14ème siècles, par les rois d'Angleterre et leurs 
sénéchaux. Seule l'ancienne enceinte a disparu.
Les rues et ruelles forment un damier convergeant vers une vaste place rectangulaire dotée d'arcades, la place royale. Une remarquable 
église romane du 12ème siècle au clocher massif (datant lui du 15ème siècle) et la mairie occupent l'un de ses côtés. Les couverts y sont de bois et de pierre sans unité de forme ou de matériaux. Détail de l'urbanisme, sur la place royale, les façades sont sans pignon, tandis qu'ils sont présents sur la rue.
C'est aujourd'hui la plus pittoresque des 
bastides landaises. Le roi Henri IV (alors Henri III de Navarre) aimait se rendre à La Bastide où il résidait dans une maison donnant sur la place Royale, où logeait - selon la tradition - une de ses maîtresses. C'est cette place qui l'aurait inspiré pour la création de la Place des Vosges à Paris.
     
             
    

Les premiers bâtiments collectifs pour le lavage du linge apparurent au 18ème siècle. Ils équipèrent les villages surtout au 19ème siècle et se multiplièrent jusqu’au début du 20ème siècle. Leur usage comme celui des fontaines et des puits se perdit progressivement, au fur et à mesure de la généralisation de l’adduction d’eau dans chaque foyer (à Labastide dans les années 60).
Stratégiquement bien situé, au pied de la colline, très exactement à la résurgence de la nappe, le lavoir de « Las Canéres » (nom du quartier sur lequel il est implanté) est associé à la fontaine du même nom.
Références prises sur le panneau indicateur de la commune.
Ce site a été restauré en 2002 par la commune en partenariat avec l’association ARDITS (Association Rurale Départementale Insertion Travail Service).

Eglise Notre Dame de l'Assomption

Fortifiée, cette église date du 14ème siècle. Selon la tradition orale, le clocher est l'ancien donjon de la bastide. Il aurait été transformé en clocher d'église au 15ème ou 16ème siècle, après le percement d'une ouverture de style gothique à l'édifice militaire. Jusque là, l'entrée de l'église se trouvait vraisemblablement sur le côté bordant la rue Notre Dame, le cimetière se trouvait quant à lui entre l'église et les murailles.

Le mur du chœur est recouvert d'une peinture en trompe-l'œil datant du 18ème siècle, représentant une architecture à quatre colonnes.
La façade sud de l'église et les vitraux ont été restaurés en 2009.
L'église borde la Place Royale, qui constitue avec ses abords un 
site naturel inscrit par arrêté ministériel en date du 27 mars 1961.

La mairie

Ainsi que le voulait l’esprit initial de fondation d’une bastide, le bâtiment abritant la mairie réunit à la fois la halle aux grains au rez-de-chaussée, avec son setier (pierre encochée, logée dans un pilier intérieur), le pouvoir administratif à l’étage, et le lieu de sentences avec la prison entre l’entrée de la mairie et le mur de l’église.

Chapelle Notre Dame des Cyclistes

L'église est édifiée à la fin du 11ème siècle, sur le site d'une villa gallo-romaine du Bas-Empire. Elle devient église paroissiale dans les années 1270. Elle est tout ce qui reste d'une ancienne forteresse des Templiers, comprenant une ceinture de murailles et des tours. Au quartier Géou, à 1,5 kilomètres du centre ville, avec son abside romane, ce petit sanctuaire est dédié depuis 1959 à Notre Dame des Cyclistes. Il conserve une statue en bois de la Vierge à l'Enfant du 16ème siècle.


 



 
 
 



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